
L’entrée en vigueur du Décret royal 666/2023, connu sous le nom de nouvelle loi sur les médicaments vétérinaires 2025, a profondément modifié l’accès des propriétaires d’animaux aux traitements dont leurs compagnons ont besoin. Chez Animal Salut, que ce soit lors de nos visites à domicile ou dans notre centre vétérinaire à Barcelone, nous constatons chaque jour l’effet de cette réglementation sur les soins cliniques et les questions que nous posent les tuteurs d’animaux.
Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir si vous avez un animal, avec un ton clair, direct et utile. Nous partageons également comment nous appliquons cette nouvelle réglementation au quotidien chez Animal Salut, à travers des exemples concrets.
Qu’est-ce que la nouvelle loi sur les médicaments vétérinaires ?
La réglementation, basée sur le RD 666/2023, régit la prescription, la vente et la délivrance de médicaments vétérinaires. L’un de ses principaux objectifs est d’assurer la traçabilité et la sécurité de l’usage des médicaments chez les animaux, en particulier les antibiotiques, afin d’éviter les résistances bactériennes.
À partir de 2025, toutes les prescriptions devront être enregistrées numériquement (via des plateformes telles que PRESVET ou GTR), et les conditions dans lesquelles un vétérinaire peut prescrire ou fournir un traitement seront plus strictement encadrées.
En pratique, cela signifie que même si votre animal a déjà reçu un traitement, vous ne pourrez pas acheter le même médicament sans qu’un vétérinaire n’émette une nouvelle ordonnance après un examen clinique actualisé.
Qu’est-ce qui change pour les propriétaires d’animaux?
Les principaux changements que vous remarquerez en tant que propriétaire sont les suivants :
- Un examen vétérinaire préalable est obligatoire pour obtenir une ordonnance, même si votre animal a déjà été diagnostiqué et traité auparavant.
- Vous ne pouvez plus acheter directement les médicaments à la clinique ; un traitement ne peut être administré qu’après une visite.
- Les pharmacies deviennent le principal canal de distribution, mais beaucoup ne disposent pas immédiatement des médicaments vétérinaires.
- Seul le vétérinaire ayant examiné l’animal peut établir l’ordonnance. Un autre vétérinaire ne peut pas la délivrer sans avoir vu votre animal.
Cela entraîne des situations comme celle-ci, que nous rencontrons souvent :
« Nous ne pouvons traiter que les animaux que nous avons examinés cliniquement chez Animal Salut. Si un animal a été vu auparavant par un autre centre vétérinaire et nécessite un traitement chronique, nous ne pouvons ni délivrer le médicament ni l’ordonnance. Dans ce cas, l’ordonnance doit être faite par le vétérinaire qui a effectué la visite, et le médicament doit être acheté en pharmacie. »
Pourquoi cette loi est-elle si controversée ?
L’un des principaux points de discorde est l’interdiction de prescrire des médicaments sans examen préalable en personne. Même si cela a du sens d’un point de vue de santé publique, cela complique les soins rapides pour les cas connus ou chroniques.
De plus, les clients quittent souvent la consultation avec une ordonnance, mais lorsqu’ils se rendent en pharmacie…
« Les pharmacies n’ont souvent pas les médicaments vétérinaires en stock, ce qui retarde le début du traitement jusqu’au lendemain. Pendant ce temps, l’animal continue de souffrir. Si l’on pouvait prescrire un équivalent humain adapté, le processus serait plus rapide et plus efficace pour tous. »
La loi vise à réduire l’usage excessif d’antibiotiques, mais en réalité, les propriétaires estiment que cela complique l’accès au traitement nécessaire. Le secteur vétérinaire a pourtant déjà réduit l’usage des antibiotiques de près de 70 % ces dernières années, selon l’Agence espagnole des médicaments (AEMPS), preuve de l’engagement de la profession en faveur d’une utilisation responsable.
Que pensent les clients ? Et les vétérinaires ?
Dans notre centre, nous recevons chaque jour des propriétaires préoccupés, perdus, voire en colère. Et nous les comprenons. Car soigner un animal est une urgence émotionnelle.
« Beaucoup de clients nous font part de leur frustration, à nous les vétérinaires et aux assistants, car nous devons leur expliquer que nous ne pouvons pas délivrer de médicament sans avoir réalisé un examen. Ils pensent souvent que cette restriction vient de nous, alors que nous sommes légalement tenus de respecter une réglementation stricte sous peine de lourdes sanctions. »
Cela crée une situation injuste : le vétérinaire respecte la loi, mais c’est lui qui fait face à la frustration du client et au poids émotionnel de la souffrance de l’animal.
Comment gérons-nous cela chez Animal Salut ?
Chez Animal Salut, cela fait un certain temps que nous nous préparons à cette loi. Nous avons mis en place progressivement des mesures pour garantir à la fois la légalité et le bien-être animal :
« Nous avons anticipé cette réglementation chez Animal Salut. Nous avons cessé de délivrer des prescriptions sans visite préalable et évité de vendre des traitements sans supervision vétérinaire. Nous administrons uniquement les traitements nécessaires au moment de la visite, afin que l’animal puisse commencer rapidement son processus de guérison. »
Notre équipe privilégie toujours la prise en charge directe de l’animal. Ce n’est qu’après un examen clinique que nous prescrivons le traitement le plus approprié, garantissant son efficacité, sa traçabilité et sa légalité.
L’un des aspects les plus compliqués est l’accès aux pharmacies. Beaucoup de médicaments vétérinaires ne sont pas immédiatement disponibles, et les pharmaciens peuvent ne pas connaître les principes actifs ou leurs équivalents.
« Cela a particulièrement affecté les clients qui venaient avec des ordonnances d’autres vétérinaires pour acheter leurs médicaments. Ce n’est désormais plus autorisé, ils doivent se rendre en pharmacie. Le problème est que les pharmaciens ne savent pas toujours identifier le médicament correctement ou en connaître les équivalents. Parfois, ils changent de marque ou même de principe actif sans le savoir, ce qui peut nuire à la santé de l’animal. »
Quelles solutions existent ?
Même dans un cadre légal strict, il existe des moyens de faciliter la procédure pour les propriétaires :
Demandez toujours un rapport détaillé au vétérinaire qui examine votre animal. C’est essentiel si vous changez de centre.
Anticipez les traitements chroniques pour éviter les urgences.
Vérifiez si votre vétérinaire propose des services en ligne ou des visites à domicile, comme nous le faisons chez Animal Salut.
Comment Animal Salut peut vous aider ?
Chez Animal Salut, nous vous proposons des solutions rapides, légales et centrées sur le bien-être animal :
- Visites à domicile à Barcelone et dans les environs.
- Centre vétérinaire équipé pour tout type d’intervention.
- Consultations en ligne pour les suivis de cas chroniques.
- Gestion complète des ordonnances électroniques, des rapports médicaux et de la communication avec les pharmacies.
Notre engagement est envers vous et votre compagnon. Nous veillons à ce que vous receviez des soins vétérinaires efficaces, conformes et adaptés à vos besoins, avec un minimum de stress pour vous et votre animal. Nous respectons la loi, tout en vous offrant les outils pour que cela ne devienne pas un obstacle.
Conclusion
La nouvelle loi sur les médicaments vétérinaires 2025 transforme profondément la relation entre propriétaires, vétérinaires et pharmacies. Bien que son objectif soit positif, la réalité quotidienne présente de nombreux défis.
En tant que tuteur d’animal, il est important de comprendre comment fonctionne cette réglementation et comment agir pour éviter des retards dans le traitement.
Chez Animal Salut, nous sommes à vos côtés dans ce processus, en vous apportant des informations claires, des soins empathiques et l’attention que mérite votre animal.
Contactez-nous
Votre animal a besoin d’un traitement ? Appelez-nous, nous vous aidons sans complications.
Prenez rendez-vous sur www.animalsalut.com. Nous sommes là pour vous aider.